top of page
  • Photo du rédacteurR D

Bâtir mes relations les plus précieuses

Dernière mise à jour : 8 févr.



Mes relations participent à mon bonheur


Il existe plusieurs études qui montrent que d’entretenir des relations étroites avec sa famille, ses amis, ses voisins favorise le bonheur et améliore sa santé. C’est ce qu’il en ressort de l’étude « Dunedin » qui suit 91% des enfants nés dans une petite ville de Nouvelle-Zélande depuis 1972 à nos jours, ou encore de celle de Kauai qui a duré 30 ans (de 1955 à 1985) et qui portait sur tous les enfants nés sur l’Ile hawaïenne de Kauai. Sans oublier, l’une des plus grandes études, celle d’Harvard sur le développement des adultes qui a débuté en 1938 et qui se poursuit de nos jours.


Nous avons donc tous, à porter de main, la possibilité d’améliorer notre bonheur (et notre santé) grâce à nos relations. Il suffit de savoir les ajuster. Deux facteurs sont importants : la fréquence et la qualité. Mais au fond, quelles relations sont importantes et bénéfiques pour moi ?


« Le mapping de mes relations sociales »


Pour répondre à cette question, il faut commencer par regarder dans le miroir notre univers social. Pour cela, il est possible de réaliser un exercice que l’on appellera « Le mapping de mes relations sociales ». Cet exercice (dont le nom est propre à cet article) est issu du livre The Good Life du Dr Robert Waldinger et du Dr Marc Schulz paru en 2023. Le principe est simple et en voici les étapes détaillées :   


1. Lister 10 personnes : qui fait partie de ma vie ?

 

  • Celles qui affectent notre vie, que les relations soient positives ou négatives,

  • Celles insignifiantes car elles peuvent être plus importantes que ce que l’on pense,

  • Celles que vous appréciez et que vous ne voyez pas beaucoup, même celles avec qui vous ne buvez qu’un café à la machine du bureau  

 

2. Se demander ensuite : Quelle est la nature de ces relations ?

 

  • Rare ou fréquente : regardons à quelle fréquence nous nous voyons (fréquence).

  • Stimulante ou épuisante : la relation nous anime, nous aide à nous sentir mieux, nous donne un sentiment de lien et d’appartenance ; elle est alors stimulante. A l’inverse, si elle provoque chez nous de l’anxiété, de l’inquiétude, de la tension… ; elle est donc considérée comme épuisante.


3. Matérialiser par un schéma


Il s’agit ici de rendre visuelles les étapes précédentes et de placer chaque personne soit par son prénom, une étoile avec ses initiales… à l’endroit correspondant.



4. Observer et se poser les bonnes questions


Prenons maintenant le temps d’observer le schéma et de se questionner :


  • Qu’est-ce qui fait que je mets cette personne à cet endroit ?

  • Qu’est-ce qui dans ma relation avec elle m’a poussé à la positionner à cet endroit ?

  • Est-elle à l’endroit où je souhaiterais la mettre ?

  • Qu’est-ce qui fait que la relation est épuisante ?


A travers ce questionnement, nous pouvons dégager nos préférences relationnelles en termes de type de relation et aussi de quantité. C’est également l’occasion de prendre conscience des personnes qui nous apportent beaucoup dans notre vie et de déceler celles avec qui nous souhaiterions améliorer nos relations. Peut-être qu’une personne nous épuise mais qu’elle compte pour nous et nous souhaitons lui apporter un soin particulier. Peut-être qu’une personne que nous voyons peu et qui nous dynamise nous souhaitons la voir plus souvent….

Et bien c’est exactement cela « ajuster ses relations » les plus importantes. C’est leur donner une nouvelle direction, une direction qui nous va bien. Bien évidemment, comme dans toutes les relations, cela ne dépend pas que de nous et une part de complexité peut y résider. Il se peut par exemple, que nous souhaitions avoir des contacts plus fréquents avec une personne mais que cette dernière n’y réponde pas favorablement. Alors regardons, et peut-être y a-t-il dans notre schéma une personne qui occupe déjà exactement cette place.

Un point important est à évoquer : le cas d’une relation « épuisante ». Pour autant qu’elle le soit, cela ne veut pas dire qu’il faille tirer un trait dessus. Cela est au contraire une indication de quelque chose qui ne va pas et qu’il y a certainement une occasion à saisir.

 

5. Matérialiser la nouvelle direction


Reprenons notre schéma et indiquons maintenant la direction que nous souhaitons donner à nos relations. Dessinons une flèche de l’endroit où se trouve cette relation vers l’endroit où nous souhaiterions la mener :


Saisissons les opportunités


Nombreuses sont nos relations importantes du passé et qui se sont éteintes, nombreuses sont les relations qui comptent pour nous et que nous avons méprisées. Parfois simples ou alors complexes, elles ne demandent qu’à s’accomplir. N’oublions pas que le temps n’est pas illimité, il donc important de faire de nos relations les plus précieuses un véritable moteur de notre bonheur.


Aller plus loin dans la découverte de mon univers social


Avec le « mapping de mes relations sociales » nous découvrons qui compose notre monde social et pouvons commencer à le faire évoluer. Mais cela ne serait pas totalement complet sans prendre en compte « nos soutiens ». Etant des êtres sociaux, nous ne pouvons avancer sans l’aide des autres et nous sentir épanouis sans leur apporter notre soutien.  

L’article « Quelles sont mes sources de soutien dans la vie », à paraitre prochainement, vous expliquera qu’est-ce qui fait que les soutiens sont aussi importants dans notre vie et comment y apporter des changements.


Romain Delbauffe

 

58 vues

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page