Rappel sur les premiers paliers d'orientation dans l'Education Nationale
L’orientation commence très tôt pour un jeune, vers 14-15 ans, c’est-à-dire en année de 3ème qui marque également la fin de la scolarité obligatoire. Au cours de cette même année, un stage obligatoire est à réaliser (stage de 5 jours consécutifs ou non). Il se révèle être une bonne première approche et expérience pour savoir si l’orientation choisie est la bonne.
A la fin de la troisième plusieurs choix s’offrent à l’enfant :
Seconde générale ou technologique
Seconde professionnelle
Certificat d'aptitude professionnel (CAP) - 1ère année
La classe de seconde joue également un rôle décisif dans l’orientation notamment depuis la réforme du baccalauréat, avec l’obligation de choisir trois spécialités pour son cursus (dont une ne sera pas gardée pour l’année de terminale).
Les décisions d’orientation n’ont rien d’anodin et ne sont pas sans conséquence car cela est déterminant pour l’accès à l’enseignement supérieur. Les décisions qui sont prises se basent principalement sur les résultats scolaires obtenus et ceci à deux moments : à l’issu de la classe de 3ème et de la seconde générale ou technologique. Par la suite d’autres choix seront à faire au sein même de l’orientation choisie mais aucun choix d’orientation n’interviendra par la suite (tout du moins jusqu’au prochain palier qu’est l’enseignement supérieur), ce qui signifie que sortir de la voie choisie n’est pas véritablement envisageable.
Le projet professionnel
Quel domaine m'intéresse ?
Quel secteur me passionne ?
Quel métier je souhaite exercer ?
Quel talent je veux développer ?...
Il y a autant d'interrogations que de jeunes concernés par leur orientation. Les quelques questions mises en guise d'illustration ci-dessus montrent bien l'étendu de la réflexion à fournir pour parvenir à une réponse. Qui d'autre que le jeune lui-même est le plus à même de répondre? Et bien personne. C'est à lui d'être autonome et capable de prendre ses décisions en fonction de sa propre personne. Notre rôle (parents, professeurs, psychologue de l'enseignement, coachs...) c'est de les accompagner à construire leur propre projet professionnel. Il servira de guide (de colonne vertébrale) à son orientation.
En 2018, un jeune sur deux n’avait pas de projet professionnel (CREDOC pour CNESCO, enquête auprès des 18-25 ans, septembre 2018). Pourtant, il existe deux bienfaits :
La satisfaction quant à l’orientation choisie
Le processus d’orientation moins stressant
Afin de construire leur propre projet, les jeunes estiment qu’il est primordial de « comprendre ses propres envies, ses motivations, ses goûts », puis, de connaitre les débouchés des filières, les métiers, les filières existantes et les formations… (CREDOC pour CNESCO, enquête auprès des 18-25 ans, septembre 2018).
Le coaching permet justement d'accompagner de manière personnalisée les jeunes afin qu'ils se connaissent mieux et puissent prendre leurs propres décisions en accord avec eux-mêmes.
Romain Delbauffe
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