Quelle est notre vision des choses ?
Il y a peu de temps, j’ai discuté avec un ami, sur une terasse de café, pour prendre de ses nouvelles. Avec lui c’est toujours pareil : on parle et on s’amuse à refaire le monde.
On a parlé boulot et nous nous sommes racontés nos préoccupations de la vie quotidienne. C’est à ce moment précis, qu’une première réflexion m’est venue : notre vie (et de manière plus générale le monde) est-elle simple ou compliquée ? Pourquoi avons-nous autant d’inquiétudes chaque jour, chaque semaine et comment finalement réussir à nous les épargner ?
Vaste question en somme, qui vaut la peine d’être débattue.
C’est alors que nous avons posé sur la table nos propres théories influencées par notre manière de fonctionner (intellectuellement, émotionnellement, …) mais aussi et surtout par notre expérience de la vie.
Pour tout vous dire, mon ami a une vision plutôt pessimiste de sa vie (même si, il faut le dire, c’est une personne avec beaucoup de courage qui ne se laisse pas facilement abattre). Et moi ? Et bien c’est plutôt l’inverse : très optimiste.
Alors le monde est-il simple et la vie aussi ?
Ce qui est fondamental de comprendre c’est quelle est notre vision des choses ? Finalement quel sens je donne aux évènements ? Je vais prendre un exemple très concret :
Il existe un test appelé le test de Rorschach. On l’appelle plus vulgairement le test de la « tâche d’encre ». Il sert à examiner les caractéristiques de la personnalité et le fonctionnement émotionnel d’une personne. Le principe est simple, on vous montre une série de planches graphiques présentant des tâches symétriques (a priori non figuratives) et on demande d’interpréter librement ce que l’on voit. En fonction des personnes, la réponse sera très différente alors qu’elles sont soumises au même dessin.
Et bien le monde c’est comme ces tâches d’encre, il est tel qu’il est, similaire à tous. Pourtant, nous tous une manière différente de l’interpréter en fonction de ce que nous percevons. Notre monde, personnel, est subjectif.
La question centrale n’est pas de savoir comment est le monde mais comment je suis moi, comment je le vois. On a le choix de changer notre vision, il faut alors changer soi-même. C’est à ce moment-là que nous devenons maître de nos vies et que nous pouvons atteindre notre épanouissement et donc notre bonheur.
Ainsi, il est tout à fait possible de prétendre que le monde est simple et la vie aussi. On a le choix de l’affirmer ou pas.
On a surtout le choix de rendre notre monde et notre vie faciles à moins que nous en décidions autrement.
Et le coaching
En coaching (et dans la PNL*) on parle souvent de « perceptions » ou de « perspective ». C'est un sujet très important, car c'est une des clés de compréhension de nos expériences. C'est aussi un levier efficace qui nous aide dans notre dynamique du changement.
*PNL: Programmation Neuro-Linguistique
Romain Delbauffe
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